Tutoriel : Récolter ses graines

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Tomo Croqueuse Document préparé par Peyo
Tomo Croqueuse Message du forum, sur ce sujet, par Peyo ici


Info Différentes méthodes pour différentes plantes ont été rédigées par d'autres contributeurs (par exemple : le pas à pas pour les graine d'aubergines par Aubergine). Dans chaque cas le rédacteur du document sera indiqué en début de la page concernée.

Introduction

La reproduction des plantes cultivées obéit à des règles bien précises qui, pour chaque espèce ou variété, conditionnent les techniques et méthodes de récolte des graines utilisables pour les cultiver de manière permanente.

Pour les lecteurs intéressés, le dernier chapitre de ce document apporte une vue synthétique sur ces aspects (reproduction des plantes) qui constituent, de fait, un contexte pour ce qui nous concerne directement ici : "la récolte des graines".

Cela peut permettre notamment de mieux comprendre le pourquoi de telle ou telle méthode ou technique de récolte des graines.
Par exemple : pourquoi est il important de polliniser "à la main", les fleurs de cucurbitacées, ou de protéger les fleurs des capsicum si l'on veut récolter des graines raisonnablement faibles ?

Les enjeux

Avertissement A faire rédaction de ce chapitre
  • Autonomie et entraide
  • Echanges
  • Droit et réglementation
  • Les initiatives
  • Pédagogie

Les techniques

la protection des fleurs ou des plants pour la récoltes de graines "sures"

Dans un potager de jardinier amateur cultivant différentes variétés de la même espèce, le risque d'hybridation accidentelle est très variable selon les espèces et parfois les variétés. Sans protection particulière, le pourcentage moyen d'hybridation constaté varie énormément selon les espèces.

il se situe, par exemple, en moyenne :

  • entre 5 et 10 % pour les tomates -- variable selon les variétés en fonction de la forme de la fleur
  • entre 10 et 15 % pour les aubergines,
  • entre 50 et 80% pour les cucurbitacées
  • entre 50 et 80% pour les piments.

Les graines des hybrides ainsi obtenus (involontairement) pourront selon les cas :

  • être stériles --> impossibilité d'obtenir de nouveaux plants en semant ces graines
  • donner naissance des "inconnus" aux caractéristiques indéterminées --> le grand n'importe quoi, avec des variétés non conformes
  • parfois donner naissance à des plantes au fruits toxiques (par exemple, hybridation d'une courge avec une coloquinte en fleur dans un rayon de ~1 km)) : prudence.

Plus vous cultivez de variétés différentes et plus ces variétés différentes sont proches les unes des autres, plus le risque d'hybridation augmente.

En récoltant des graines, sauf les rares exceptions des expérimentateurs en hybridation dont on ne parle pas ici, quand un jardinier récolte ses graines, c'est pour disposer des graines de la même variété.

Au vu des pourcentages précédents, pour les piments ou les courges, il est fondamental de se prémunir au maximum de ces risques d'hybridation en prenant les dispositions adéquates pour réduire au strict minimum (à défaut de garantie à 100%) le risque d'une pollinisation croisée. Cela reste vrai, à un degré moindre avec les aubergines ou tomates. Il suffit de constater le nombre de graines non-conformes, reçues lors des échanges, ou parfois même des graines achetées auprès de fournisseur considéré comme sérieux, pour se rendre compte que ce problème est une réalité.

Sachant que les vecteurs principaux de cette pollinisation croisée sont les insectes pollinisateurs (principalement abeilles et bourdons), le minimum à faire est de se débrouiller pour empêcher les insectes et donc le hasard d'intervenir dans la fécondations des fleurs qui seront à l'origines des graines que l'on compte recueillir.

La technique est différente selon les espèces concernées.

Le lecteur se reportera à la littérature ou à Internet pour chaque espèce. Dans cet article général nous nous contentons de présenter quelques solutions pour les solanacées courantes (tomates, aubergines, capsicum) et les cucurbitacées.

protection des fleurs de cucurbitacées

Un technique efficace, avec ces plantes disposant de fleurs mâles et de fleurs femelles, est la suivante :

  1. attendre de disposer simultanément des fleurs mâles et femelles de la variété concernées (du même plant ou de plants différents de cette variété)
  2. tôt le matin, repérer au moins une fleur femelle, sur le point de s'ouvrir
  3. récolter (au moins) une fleur mâle à maturité mais encore jeune et fraîche (pas séchée) en gardant quelques centimètres de tige à la base de la fleur
  4. ôter délicatement les pétales de cette fleur mâle : il vous reste un main un "bâtonnet" comme un "coton tige" avec l'étamine , dont la surface est couverte de pollen, bien dégagée dans le prolongement de la tige
  5. entrouvrir la fleur femelle en écartant délicatement 2 pétales (encore rassemblées à leur extrémité)
  6. frotter délicatement l'étamine de la fleur mâle sur l'extrémité du pistil de la fleur femelle afin d'y déposer un maximum de pollen
  7. refermer la fleur femelle et attacher ensemble avec un lien souple (ou coller à la colle à bois) les extrémités de tous les pétales de cette fleur femelle
  8. marquer cette fleur "fécondée à la main", par exemple en attachant un lien souple (ou brin de laine) autour de sa tige
  9. attendez la complète maturité du fruit portant cette marque pour en récolter les graines.

protection des fleurs de solanacées (tomates aubergines, piments, ...)

Puisque ces fleurs contiennent à la fois étamines (donc pollen) et pistil, et en raison de leur taille réduite, une technique simple consiste à

  1. repérer une fleur (ou un bouquet) avant éclosion
  2. enfermer le/les boutons dans un sachet en gaze fine (genre organza) de façon à empêcher les pollinisateurs de venir butiner cette fleur, toujours en marquant bien la ou les fleurs protégées.
  3. une fois les fleurs écloses, sous serre, venir régulièrement "secouer" le sachet, afin de favoriser le passage du pollen des étamines au pistil
  4. attendre la maturité complète du fruit marqué avant d'en recueillir les graines.

Une variante de cette méthode, pour piments et aubergines dont les dimensions plus faibles le rende faisable, consiste à enfermer la plante complète sous une cloche réalisées avec un tissu de gaze ou un voile d'hivernage léger, en veillant à ne laisser aucun accès aux insectes pollinisateurs.

Nota : aucune de ces méthodes pour amateur n'est parfaite, car le pollen est si petit et léger que le vent peut parfois en transporter d'une fleur d'une variété sur une autre, même à travers un voile de gaze; cepandant elles réduisent considérablement le risque d'hybridation et sont donc acceptables, pour nous les amateurs. Pour les piments, plusieurs d'entre nous ont constaté que même en prenant ces précautions, les hybridations fortuites ne sont pas rares.

Comportement responsable lors des échanges

Compte tenu des risques d'hybridation variant de non négligeable (tomates) à majeur (piments et cucurbitacées), il est recommandé lors des échanges

  • soit, radicalement, de ne pas proposer de graines non protégées (l'idéal),
  • soit, a minima, d'en informer préalablement le receveur potentiel afin qu'il décide ou non s'il accepte cet échange et donc le risque de non conformité.

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Tutoriels illustrés pour quelques plantes

Récolte des graines de tomate

"Pas à Pas" illustré TUTRG: Récolte des graines de tomates

Comment conserver ou multiplier une variété de tomate qu'on apprécie particulièrement par ses graines ? Rien de plus simple si l'on prend quelques précautions.

Récolte des graines d'aubergines

"Pas à Pas" illustré (par Aubergine) TUTRG: Récolte des graines d'aubergines

Récolte des graines de salade

"Pas à Pas" illustré (par Aubergine) TUTRG: Récolte des graines de salade

Eléments contextuels : reproduction des plantes

Ce chapitre ne traite pas directement de la récolte des graines, mais permet, pour le lecteur intéressé, d'en situer le contexte et peut-être de mieux comprendre pourquoi selon les espèces la méthode doit prendre en compte tel ou tel facteur ou tel ou tel risque.


La reproduction des plantes cultivées obéit à des règles bien précises qu'il nous faut connaitre. Si la reproduction sexuée est la plus fréquente, d'autres stratégies sont employées par les plantes pour se pérenniser. Ainsi, une plante annuelle peut devenir bisannuelle, une autre fleurir et faire des gourmands.


Reproduction sexuée

annuelles/bisannuelles/vivaces

Plantes annuelles: Elles fleurissent l'année de leur croissance, fructifient et meurent.

Plantes bisannuelles: Elles ne fleurissent pas la première année, passent l'hiver en terre et fleurissent l'année suivante, fructifient et meurent.

Plantes vivaces: Elles vivent plusieurs saisons, ont parfois une floraison annuelle et ne meurent pas après fructification. Ce constat est parfois variable en fonction de divers paramètres. Une même espèce a parfois des représentants annuels et bisannuels (ex: carotte). Le climat influe également. Des plantes tropicales seront vivaces dans leur milieu naturel et annuelles sous un climat rigoureux (ex: aubergine). Une salade d'hiver sera cultivée en porte-graines hivernal et sera donc à classer dans les bisannuelles.

Les annuelles ont pour caractéristique d'avoir un réseau racinaire moins développé, une croissance plus rapide, une floraison plus retardée.

Les bisannuelles ont une croissance plus lente, un réseau racinaire plus profond et des réserves souterraines plus importantes (hypocotyle, tubercules...). 

La floraison des bisannuelles est plus rapide la deuxième année que les mêmes variétés annuelles (ex: la carotte cultivée fleurit trois semaines avant la carotte sauvage).

Les plantes vivaces ont un réseau racinaire encore plus développé, ne fleurissent pas toujours la première année et ont des réserves contenues dans leurs racines et leurs tiges ou tronc. La reproduction sexuée n'est pas toujours la stratégie employée par ces plantes.

allogamie/ autogamie

Les plantes à reproduction préférentiellement sexuée sont soit allogames, soit autogames, soit les deux. Les plantes autogames dites "fidèles" se reproduisent majoritairement avec elles-mêmes. La fleur est le plus souvent fermée et la fécondation se fait parfois même avant l'ouverture. Ces fleurs sont, la plupart du temps, de petite taille et peu colorées car elles n'ont pas besoin d'insectes pollinisateurs et donc, pas besoin de les attirer.

Aucune plante n'est totalement autogame. Des conditions extrêmes (chaleur, vent, présence importante de pollinisateurs) permettent parfois à la fleur de s'ouvrir et d'occasionner un croisement. Ainsi, on parlera de plantes principalement autogames. Le blé est la plante la plus autogame (97%), comme certaines tomates. Les croisements spontanés pour les plantes principalement autogames sont le plus souvent défavorables. On parle alors de dégénérescence. Mais pas toujours, certains croisements spontanés aboutissent à des réussites.

Une plante allogame a besoin, en revanche, du pollen d'une autre fleur ou d'une autre plante. Elle est souvent allogame stricte et ne peut parfois pas se reproduire avec elle-même. Les fleurs sont plus grandes et plus colorées afin d'attirer les insectes pollinisateurs. Elles s'ouvrent à la lumière et la chaleur pour cette même raison. Le croisement étant indispensable, il conviendra de prendre des mesures de précaution si l'on veut garder la variété (isolement, éloignement).

anémophiles (vent), entomophiles (insectes)

La fécondation est dite anémophile lorsque le pollen est transporté par le vent. La coloration des fleurs est frustre. C'est le cas de la betterave ou du maïs. Les distances d'éloignement sont alors importantes si on souhaite préserver la variété. La pose de filets est inutile.

La fécondation est dite entomophile lorsque le pollen est transporté par les insectes. La coloration des fleurs est importante, destinée à attirer les pollinisateurs. Les distances d'éloignement sont variables en fonction de l'écosystème. C'est le cas des cucurbitacées.

dioïques/monoïques

Une plante dioïque présente la particularité d'avoir des individus mâles et femelles distincts (ex: épinard). Les plantes mâles fleurissent en premier, mais ne porteront pas de graines germinatives.

Une plante monoïque présente la particularité d'avoir des fleurs mâles et femelles sur le même pied (ex: cucurbitacées)

isolement/espacement

L'isolement est une donnée essentielle dans la stratégie à mettre en oeuvre lorsqu'on souhaite récolter ses graines. Il est surtout valable pour les allogames. Les données d'espacement pour les autogames sont simplement mentionnées afin d'éviter les confusions (ex: laitue 2 m).

Pour les anémophiles, il faudra prendre en compte les vents dominants lors de la floraison. Pour les entomophiles, les distances d'éloignements seront à relativiser en fonction de l'écosystème local. Une région céréalière sans biodiversité nous incitera à augmenter les distances, inversement, un milieu riche, forestier, avec des haies, à les restreindre.

L'analyse de cette donnée repose sur l'observation du milieu. La présence de nombreux jardins est un critère défavorable. Il vaut mieux éviter ou déplacer une culture de porte-graines pour certaines cultures dans ce cas. On pourra également conseiller la culture en carré et privilégier la récolte des graines situées au centre de ce carré.

Les retards de floraison de certaines variétés tardives sont à prendre en compte, du fait du décalage avec des variétés de saison ou précoces.

L’utilisation de voiles est parfois nécessaire afin d'isoler des fleurs et procéder à une fécondation manuelle par castration des fleurs mâles (voir cucurbitacées).

Une bonne connaissance de la botanique et des fleurs sauvages est absolument nécessaire. Certaines plantes sauvages peuvent se croiser avec des plantes cultivées. Il sera alors nécessaire d'éradiquer certaines d'entre elles pour s'assurer de la validité des graines (ex: carotte sauvage)

Stratégie de reproduction des plantes

Reproduction non sexuée

Ce complément, hors sujet, est réduit à son strict minimum puisque ces mode de multiplication de font pas appel aux graines.

Certaines plantes sont capables de se multiplier de manière asexuée en utilisant différents procédés.

Dans ces cas les plantes obtenues, sauf rare mutation spontanée, sont en tout point identiques à la plante "mère".


Nous nous bornerons à une présentation très succincte des principaux procédés, naturels ou artificiels (utilisés ou favorisés par l'homme).

Se référer à la littérature pour connaitre pour chaque plante, la période et les modalités qui favorisent le succès ce cette multiplication.

Bouturage

Le bouturage est une forme de multiplication végétative qui permet à partir le plus souvent à partir d'un morceau prélevé sur la plante comme d'un rameau (petite tige avec quelques feuilles), ou plus rarement pour certaines plantes à partir d'une feuille, d'obtenir une nouvelle plante qui est un clone de la plante mère.

Selon les plantes le bouturage se pratique à différentes périodes de l'année et sa réussite demande souvent des conditions particulières (humidité, température, terreau adapté) spécifique à l'espèce ou à la variété.

Marcottage

Le marcottage repose sur la rhizogenèse (capacité de la plante à développer des racines à partir d'une partie aérienne de la plante). Une fois ces racines développées, il est possible, si cela ne se fait pas naturellement, de couper le lien avec la plante mère, pour obtenir ainsi des plantes indépendantes, qui pourront alors être repiquées ou transplanter ailleurs. Exemple : figuier, rosier

Stolons

Certaines plantes comme les fraisier émettent à partir de la tige principale des tiges "spécialisées" appelées "stolons", qui courent à ras du sol dans le but de prendre racine et donner naissance à une nouvelle plante dès que les conditions sont favorables.

Exemples : fraisier, lierre

Rhizomes

Les plantes à rhizomes développent des tiges souterraines horizontales ou presque. Ces rhizomes ont la capacité de développer des racines à intervalles plus ou moins réguliers et donne naissance à de nouvelles plantes, qui peuvent alors être séparées de la plante mère et transplanter.

Exemples : bambou, iris

bulbes

Les plantes à bulbes produisent chaque année, autour du bulbe mère, un certains nombre de "bulbilles" capable, en devenant des bulbes, de donner naissance à une nouvelle plante. Il est possible de recueillir ces bulbilles et de la transplanter.

Exemples : tulipe, crocus

Tubercules

Les plantes à tubercules produisent différents tubercules (réserves de nourriture comme les bulbes et rhizomes) capable de donner naissance au bout d'un certain temps (typiquement l'année suivante) à une ou plusieurs plantes à partir d'un ou plusieurs germes. Il est possible de recueillir ces bulbes (voir de les séparer en plusieurs morceaux dans le cas de gros tubercules) pour les planter.

Exemples : pomme de terre, topinambour

La récolte

La récolte des graines se fait dans des conditions optimum de maturité et lorsque la météo le permet. On ne peut pas prévoir à l'avance d'un calendrier. Les deux ennemis sont le vent et l’humidité. C'est souvent le matin même qu'on décide du moment opportun.

L'ennemi numéro un du récolteur de graines est la terre. Sa densité et la taille de le terre est parfois équivalente à celle des graines récoltées. Il faudra donc couper le porte graine au lieu de l'arracher.

Le décalage de maturité des fleurs multiples (ex: chou, salades) devra se faire lorsque la maturité optimum des graines sera atteinte. Trop tôt ou trop tard ? A chacun de l'apprécier...

Les ombelles se ramassent une à une. La tête capitaine et les secondaires constituent 80% des graines valides de la plante. Les suivantes seront à rejeter, car le risque de croisement avec des plantes sauvages(ex: carottes sauvages) est alors plus important.

Dans tous les cas, la récolte est conseillée lorsque le plant est mûr et en bonne santé. On rejettera tous les individus malades ou immatures.

Le séchage

Le séchage des graines est une phase primordiale de la récolte des graines. Si on dispose d'un grenier, c'est la meilleure possibilité. On étalera les porte graines sur des draps pendant une semaine à quinze jours. Juillet et d’août sont les deux meilleurs mois. Certaines espèces nécessitent plus de temps (pois, fèves et haricots). Il faut parfois brasser les porte graines pour en faciliter le séchage. Ne pas surcharger les plants qui doivent être aérés. Vérifier que les chats n'aient pas uriné dans les plantes, c'est fréquent ! (Il faut aussi des chats dans le grenier pour chasser les souris)

Ne pas faire sécher les plantes la tête en bas.

L’extraction

Le tri

La conservation

Pour la bonne conservation des graines et pour optimiser la durée de leur pouvoir germinatif, il faut éviter tout ce qui favorise la germination : chaleur, humidité et souvent lumière.

Ainsi une cave fraîche et saine convient parfaitement à condition de fermer les sachets/enveloppes dans un contenant hermétique (qui ne laisse pas pénétrer l'humidité).

A défaut et pour augmenter la durée de germinativité il est possible de placer ce contenant hermétique au réfrigérateur ou même au congélateur.

Nota: l'expérience à montré que l'on pouvait décongeler (par exemple pour extraire les graines des semis de l'année) et recongeler plusieurs fois des graines sans dommage. Ce n'est pas vraiment surprenant car c'est ce qui se passe en hiver pour les graines tombées à terre et recouverte de quelques millimètres ou centimètres de terre.

les ravageurs

Surtout en période hivernale, les graines sont une nourriture appréciée de nombreux animaux, comme les oiseaux, souris, mais aussi fourmis.

Les sachets de graines devront être conservé dans un récipient qui les protège de ces "affamés".

Les outils

le conditionnement

Les graines d'une variété donnée devront être placées dans un sachet ou une enveloppe qui présente les caractéristiques suivantes

  • éviter les mélanges de graines
  • être dûment étiqueté pour retrouver facilement le nom de la variété et au moins l'année de recueil de ces graines.
  • éventuellement être hermétique à l'humidité (si ces sachets ne sont pas eux mêmes placés dans une enceinte hermétique)

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La majorité des jardiniers amateurs utilisent :

  • soit, des conteneurs papier (sachets prêts à l'emploi, enveloppes, pochettes "maison", ...)
  • soit, des sachets plastiques avec fermeture type "zip"
  • soit le "recyclage" des sachets dans lesquels les semences sont vendues

le rangement

la documentation

Ouvrages de références

Les associations

Les formations