Dim 7 Nov 2010 22:03 par Dalanar
Je mets un peu à jour le suivi de mon potager, parce qu'en ce moment c'est la grande activité ! (un peu l'inverse de ce qu'on voit en France et en Belgique, non ?)
J'ai semé la semaine passée des tomates et des piments (j'en parle davantage dans les fils appropriés).
Hier, c'étaient des aubergines, variétés Lao Lavander, Rosa de Bianca et Rayée de Gandia, on va voir ce que ça va donner. J'ai également semé de la poirée (ou bette, mais ne dites pas blette !), celle à cardes rouges et une autre, multicolore. Enfin, en engrais vert, j'ai semé de la phacélie mélangée de moutarde blanche : j'espère que ça va pousser assez vite, j'ai prévu de me servir de cette parcelle dans deux mois.
Aujourd'hui, j'ai semé de la salade, Rouge Grenobloise et Dynamite (variété de laitue qu'un m'a donnée, je ne connaissais pas). J'ai aussi semé de la menthe, de la mélisse et de la bourrache.
Me restent à semer de la tétragone cornue (première fois que j'en fais, je suis à votre écoute pour tout conseil jardinier ou cuisinier) et différentes variétés de basilic pour lesquelles je me pose encore la question de l'hybridation : si je les mets à proximité, est-ce que c'est risqué ? (je voudrais récupérer les graines, alors bon...)
Pour le suivi, j'ai arraché les petits pois qui étaient vraiment minables (la faute au manque d'eau) et les haricots Beurre de Rocquencourt qui étaient malades. Si quelqu'un connaît cette maladie des haricots où on observe une foultitude de points blancs sur la face supérieure des feuilles et surtout la façon de contrer la maladie, ça m'intéresse, d'autant plus que je commence à l'observer sur mes Fortex...
Les premiers maïs semés de la variété True Gold ont fini, eux aussi, au clapier, ils étaient ridicules avec pourtant un panicule déjà formé (Koko annonce 2 m de haut et ils faisaient seulement 50 à 70 cm). Pour les premiers semis de la variété Arc-en-ciel Inca, de même date que les autres mais mieux formés (certains dépassent les 1,80 m, même si Koko annonce jusqu'à 3 m), j'ai laissé pour voir. Je ne vais pas tarder à semer les dernière variétés récupérées, Bronze Orange et Country Gentleman.
Au passage, cela pourrait signifier que la variété Arc-en-ciel Inca serait moins consommatrice d'eau que la variété True Gold, puisque les deux variétés, semés en même temps, côte-à-côte, et traitées à l'identique (je n'ai pas fait de favoritisme), ont eu un développement très différent. À quand des grains de toutes les couleurs dans les boîtes de conserve du Géant Vert ? Ah, oui, c'est vrai, « le maïs c'est jaune ! » (comme « les tomates c'est rouge ! ») alors ça va être dur de faire passer l'idée. Pourtant, quand on pense à l'économie d'eau que ça représenterait... faut-il être stupide ! Ou alors, faire un plan marketing basé sur le développement durable, l'écologie, etc. c'est à la mode, ça pourrait vendre. Mais une fois de plus, ça dit combien les standards alimentaires sont néfastes à l'environnement. Et on ne viendra pas me parler du rendement : la seule variété de maïs que j'ai trouvée en jardinerie classique (Jardiland, Gamm Vert, Vilmorin, Villa Verde, etc.) est Epidor, et jamais je n'y ai vu plus de 2 épis sur le même pied, tandis que sur quelques uns des Arc-en-ciel Inca, qui ont pourtant manqué d'eau, j'en ai vu 3 (et ils sont censés être assez longs, même si ce ne sera sûrement pas le cas de ceux-là). Ça rappelle la discussion avec sbop au début de ce fil : si vous voulez faire du maïs dans votre potager (pourquoi pas, en épis c'est tellement bon !), choisissez une variété qui ne soit pas trop gourmande en eau, sauf si vous habitez une région chaude et pluvieuse.
P.S. : le titre de ce sujet est finalement mal choisi, parce qu'il n'y a pas que des maïs sucrés dans mon potager, vraiment pas !
Les soucis, je les chasse de ma tête et je les cultive au jardin !
(mais bien évidemment, je tiens à jour un carnet avec mes semis et observations). En fait, je fais référence au livre "Potager plaisir" de Jean-Pierre Coffe que je trouve très, très bien fait, avec plein de conseils, astuces, des idées qu'on peut suivre ou non. Ce que j'aime aussi avec ce livre, c'est que le titre n'est pas anodin : l'auteur n'oublie jamais que le premier objectif est le plaisir d'avoir un jardin, donc il oriente son livre pour que le jardinage qu'il présente ne soit pas une corvée. Des petites choses très simples (comme le paillage pour ne pas désherber) qui rendent la vie plus belle. L'autre chose qui me plaît dans ce livre, c'est la liberté : si ça vous intéresse de cultiver avec la Lune, voici ce qu'il faut faire, mais ne vous sentez pas obligé. Ce livre est loin d'être parfait (on pourrait aimer davantage de légumes présentés, entre autres choses) mais je l'aime beaucoup. Il peut être acheté sur Internet, mais je ne l'ai plus vu en librairie depuis des lustres.
