Lun 9 Avr 2018 15:21 par Dalanar
Pas de souci Renaud, tu ne pollues pas du tout mon fil. Moi-même j'apprends, je n'en suis qu'à ma troisième année de semis de tomates (et les deux autres étaient au Congo, dans des conditions sensiblement différentes), et mes précédents lieux de résidence m'ont pour la plupart empêché d'avoir un potager (j'ai jardiné sur 4-5 années, en discontinu et dans des lieux différents, sur les 20 dernières années). Ce qui n'ôte rien à ma passion et à mes envies, voire les amplifie !
Pour les courges, j'en ai déjà semé, je trouve même que ça fait partie des légumes les plus faciles à réussir à partir du semis (sauf attaque d'un prédateur entre le semis et les premières feuilles, une solution peut être de semer en godets à l'abri et de repiquer plus tard). Le principal problème est de faire face à l'espace nécessaire, ça a tendance à s'étendre, sauf pour les variétés non coureuses (outre les courgettes, il y a des variétés de courges dont le nom comporte le qualificatif "Bush" comme par exemple "Table King Bush"). Il est aussi possible de faire grimper les courges, elles adorent ça, dans un arbre ou sur une structure artificielle (on notera toutefois que pour un potiron de 20kg, il est préférable de soulager la plante en soutenant le fruit dans un sac à pommes de terre... Si on veut éviter de se prendre une météorite sur le coin de la figure !).
J'ai lu également que les cucurb' en général n'aiment pas qu'on dérange leurs racines, donc si on sème en godets il faut des godets résorbables (tourbe, coco, fibres de bois, papier journal, etc.). C'est valable aussi pour les melons.
Concernant les melons, c'est la première année que j'en fais, donc je te dirai à la fin de la saison.
Après, se pose la question de savoir s'il faut ou non procéder à des semis en godets. Outre l'aspect de protéger les semis lorsqu'ils sont encore vulnérables, il y a le fait de pouvoir récolter plus tôt. Ça a du sens pour des légumes consommés lors de la cueillette (melons, concombres, courgettes) afin de ne pas attendre la fin de l'été pour en manger, ou des variétés qui mettent plus de temps à fructifier (notamment, je crois, les moschata). Éventuellement pour laisser plus de temps à un plant de produire, donc produire plus.
Toutefois, j'ai cru comprendre que les semis direct rattrapaient rapidement les plants repiqués, même avec un mois d'écart entre les deux semis. Je compte vérifier cela cette année et je ferai le point à la fin de la saison.
Les soucis, je les chasse de ma tête et je les cultive au jardin !