Un potager qui a de l' avenir, surtout au début

Salut linquat ! Au tout début de mon jardin, je me désespérais de ne pas réussir la culture des choux sur ma terre, trop légère.
... Le plaisir de regarder fermenter ses choux dans des bocaux en verre....

Une terre trop légère... j'en rêve! Si j'essayais de creuser une ligne à la houe en ce moment je soulèverais des mottes aussi lourdes que des parpaings!

J'aime beaucoup les choux frisés, c'est vrai qu'ils ont belle allure, mais j'ai du mal à les cuisiner, à part quelques feuilles dans la soupe. Ils sont plutôt coriaces. Vous les consommez de quelle façon chez vous, en Auvergne? (à part en mettre dans la saucisse )
Et "les choux qui fermentent": vous faites votre choucroute?

en salade aussi, ça marche, pourtant !
ou en lasagne... (faut faire blanchir 4 min...)

Salut Delphes ! Ce "on" mystérieux est un ami jardinier. Il ne me demande pas l' impossible, mais son employeur est présent plus en été, d'où la demande....
Concernant le tressage des saules, c'est le domaine de ma Promise.... C'est tout jeune, donc, il faut attendre le résultat.

Linette, ma terre est légère et sablonneuse. Je peux la travailler en toute saison, hormis lorsqu'il gèle. Je savoure cet avantage, surtout lorsque je jardine dans d’autres terrains plus argileux.
De plus, je constate qu'avec un bon paillis, cette terre conserve son humidité une grande partie de l' année.
Par contre, il ne me reste qu'une petite partie cultivée en plein sol, tout le reste est en butte, seule façon d 'être productif.
Concernant les choux frisés, je suis étonné que tu trouves les feuilles coriaces ; j' en cultive plusieurs variétés. Nous prenons bien soin d'enlever la nervure centrale.
Tu peux trouver de multiples recettes sur le net.
Le meilleur usage pour moi, c'est le smoothie que me prépare ma Promise : c'est frais, tonique, revigorant.
Le reste du temps, nous les mangeons en soupe, avec du miso. Ou dans le pounti.
Les choux frisés devraient être dans tous les potagers d' hiver ; je ne connais pas un autre légume si facile à cultiver et si productif. Et en plus ils sont beaux !
Oui, nous faisons notre choucroute -nous buvons également le jus de fermentation qui est excellent-
Bref, j' adore le chou ! Cela vient sans doute de mes origines polonaises et des souvenirs des potagers de mes grands-mères.

Merci Heidi pour les précisions culinaires !

Technologie primitive

Je veux du simple, de l'utile et de l'efficace.
Si je suis en admiration devant toutes les pouponnières, une partie de moi-même se montre réticente et se braque immédiatement lorsque je lis des mots comme lux, lumen, led.
C'est idiot, d'autant plus que les leds envahissent notre vie quotidienne. Et que des membres de Tomodori passent du temps à expliquer de manière simple et pédagogique tout cela.
En récupérant une lampe de chevet, un bout de carton et un morceau de feuille d 'aluminium, je suis au maximum de ma technologie personnelle.

Position nuit :



Position jour, derrière une baie :



Cela fonctionne, me coûte peu, et me persuade que le jardin, c'est simple, économique et gratifiant.

Mais je sais que je suis d'une lenteur incroyable dans le domaine de la réflexion, que je mets un temps infini à absorber les informations que je collecte à loisir sur le forum, et un temps encore plus long à mettre en pratique ce que j' ai appris.
Alors, de la relation du temps et de la lumière....

Ce qui m' inquiète le plus dans la pouponnière, c'est le manque de place, l'installation.
Bon, bref, il faut que cela macère encore un peu....

En attendant, les semis se portent bien, les premières feuilles pointent le bout de leur nez.






A J+ 8, les aubergines et quelques poivrons apparaissent -quand je vous dis que ma technologie fonctionne !-



Variétés d' aubergines : Aswad, malaysian dark red, Florida market, Listadia de Gandia
Variétés de poivrons : Yellow monster, Ozark giant, Corno di toro giallo

Ma seule frayeur : Aïko la chatte insouciante qui a pris la plaque alvéolée pour un solarium et qui s'est couchée sur les jeunes plants d' aubergines et de poivrons ! Mais ces derniers semblent avoir apprécier cette délicate attention féline.
J' ai éviter de hurler pour qu' Aïko,dans sa fuite, n' arrache pas pas les plants de tomate.
Donc, pour l'instant, l'aventure continue....

Bonjour Philippe
on se sent un peu gêné de laisser un message sur ton suivi, comme une sensation d'interrompre une longue lettre ouverte, ceci dit, je me permets, ne serait-ce que pour te renvoyer les "compliments" que tu as laissé sur mon suivi, on en oublie les tomates en essayant de suivre ta facétieuse plume. Mais de tomates tu t'occupes également, pas de soucis si tu n'es pas sûr de toi et que tu as la sensation d'avoir semé trop tôt, pour avoir parcouru mon suivi de l'année dernière, tu sais que c'est jouable, le tout est de les laisser le plus souvent possible dans la serre (étant donné que tu ne sembles pas disposé à leur faire un nid douillet en intérieur (moi non plus au reste)), même s'il ne fait que 2 ou 3 °C au lever du jour (après, je sais pas si tu peux, si tu bosses ou autres contraintes).
L'année dernière, j'avais honte, je me suis vu plusieurs fois les rentrer 2 heures après la tombée de la nuit et les remettre sous une bête lumière encore 2 heures, mais elles ne semblent pas s'en plaindre.
Allez, histoire de faire sourire le poète qui ne fait pas que sommeiller en toi, je te livre cette réflexion étymologique :
Alpha, béta,... début de l’alphabet grec qui, affublé d'un "a" privatif, donne "analphabète" (donc étymologiquement : "qui ne connait pas l'alphabet"), une tête pensante, histoire de se sentir exister (oubliant du même coup la maxime de J Renard qui dit que "si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul) a eu un jour une révélation : "eh les gars!! Si on faisait une réforme de l'orthographe", de fait maintenant on peut écrire analfabète, ce qui, du coup nous donne étymologiquement :
"anal" : en rapport avec l'anus
"fa" : note de musique
"bète" personne un peu sotte
Bref, étymologiquement, analfabète signifie donc dorénavant "con qui fait de la musique avec son cul" . Que deviendrions nous sans ces personnes dont la vie se résume à avoir un jour une idée (quel qu’en soit le contenu).
C'est sur ce bon mot (façon de parler) que je te dis à bientôt...

Hélas, je ne suis ni comme toi, ni comme Philippe, qui tous deux avez le don de faire valser les mots avec tant d'habilité, mais je me régale à vous lire tous les deux et, quant à ta réflexion étymologique, elle m'a fait exploser de rire .... quel régal toutes ces valeurs ajoutées de ce forum !!!

Bonjour à tous,
C'est ce qui est bien dans les bons forums, comme celui-ci Linquat non? Nous sommes tous d'horizons différents, à part notre intérêt pour les "pomodori". Et nous apprenons tous des autres, en d'autres termes nous nous cultivons nous mêmes, pas seulement nos petits plants!
Très bonne journée,
Renaud

Grand moment de culture sur Tomodori.

Salut tinkièt !
Pour mes semis précoces, je vais largement m' inspirer de tes suivis des années précédentes ; même si nos climats sont différents.
J' anticipe déjà un abri dans la serre et je te pique ton idée de seaux de braises. Et vu les températures annoncées pour les jours à venir, je crois que cela ne sera pas du luxe.

Merci pour la réflexion étymologique, qu' apparemment je n'ai pas été seul à déguster !

-merci linquat, Renaud et Matou de votre visite-

Merci Philippe pour cette parenthèse que j'apprécie particulièrement, quiétude et introspection sont des choses qu'il me faudrait pratiquer mais c'est compliqué à concilier avec le boulot.
Je ressors toujours de ton suivi un peu plus zen qu'en y arrivant.
Quel chance de pouvoir récupérer de tel morceaux de tronc !
Ah ces chats,ils nous en font voir.
A bientôt.

Salut Stéphane !

Quel chance de pouvoir récupérer de tel morceaux de tronc !

Ta phrase me fait sourire, elle me rappelle que j' ai une sacrée chance de vivre dans une région où le bois n' est pas rare.
J' avais emmené un de mes beaux-frères, qui vit dans le Nord, dans la montagne, pour les myrtilles et les champignons. Plus nous faisions de la route, plus je voyais sa mâchoire se décrocher. Au bout d 'un long silence, il me dit :
"Mais tout ce bois mort, ces troncs tombés, vous en faites quoi ?"
"Ben rien, ça se décompose..."
Il me racontait des scènes de bagarres pour des palettes, chez lui,...

nan, mais c'est vrai, quoi ! les gens des villes, ils croient qu'ils ont tout (et qu'ils savent tout, et que les paysans, c'est pas "culturé"....)

la tête de mes neveux (du sud, pas loin de pluton), quand ils ont vu le sapin de noël de la place Stan'
à côté de leurs arbustes rabougris

Le froid arrive

Le bois dans la serre ne me gêne pas pour l' instant côté nord : il offre en partie un rempart contre le vent froid.
Mon intention première était de boucher carrément cette façade avec des bottes de paille ou de foin, mais, à la réflexion, c' était offrir le gîte aux rongeurs du coin, qui, du coup, trouvaient également le couvert. Préférant les salades aux mulots, j' ai vite abandonné cette idée que j' avais trouvée pourtant lumineuse au départ.
Côté sud, par contre, le bois me gêne. Je veux en profiter pour finir -j 'écris "finir", et non pas "ranger", je tiens à la nuance- ce côté-là de la serre, avant d' être débordé par d'autres tâches au printemps.



Il fait froid, juste au-dessus de zéro. Froid, mais encore humide. Pas encore ce bon froid sec.
Un peu de coupe, juste à côté de la butte, qui recevra les copeaux. Pas de gaspillage.



Un coup d' œil sur sur la butte qui, pour l'instant, reçoit tous les déchets ménagers et les légumes avariés. Je l' alimente ainsi toute l' année.





Je laisse tout à ciel ouvert, permettant à certains habitants invisibles du jardin de se nourrir.
J' espère que les chats ne leur ont pas fait un triste sort...




3° dans la serre, ouverte d'un côté.
Température du sol sous serre : 7 °.



L' hiver s' installe, tant mieux. Encore une pause pour le jardin.

qqs semis spontanées à prévoir sur ta butte ???

Qui sait ? Des croisements intéressants, peut-être ?
Non, je pense que je ne garderai pas ces semis.