Le jardin de Dalanar

zebra, même pour les tulipes, tu conseilles de retirer les bulbes de terre? cela permet qu'ils refleurissent mieux au printemps?

Je note pour les tulipes, on verra si j'ai le temps de les déterrer cette année ou si c'est pour l'année prochaine...
Merci pour l'astuce du désherbage thermique, je ne connaissais pas... Et vu tout le lierre qui couvre le sol, ça m'épargnerait bien du travail.
Linette, j'ai pensé à toi aujourd'hui : j'ai épargné deux jeunes cotoneaster qui ne me dérangent pas à l'endroit où ils sont... Reste à voir s'ils se plairont là.

J’approuve absolument les conseils de Linette à propos des cotonéasters. Ce serait dommage de tous les supprimer.
Quant à l'arrachage, je ne pense pas qu'on n'ait fait mieux que la pioche.

KioOui Il est intéressant de retirer les bulbes dans le cas de Dalanar, je pense qu'il veut les regrouper ou les disposer autrement. Cela permet également de donner de la place aux bulbillons pour leur permettre de mieux se développer. Sinon, le mieux, quand ce n'est pas nécessaire, c'est de le laisser en place.

Merci pour la précision Zebra, il me semblait bien que l'intérêt de déterrer les bulbes concernait surtout les bulbilles et le fait de relocaliser des tulipes mal placées. J'ai beaucoup de touffes comme celle-ci, avec beaucoup de tulipes au même endroit et très serrées :


Pour les cotoneaster, c'est surtout celui-ci (probablement celui qui a été planté initialement, je soupçonne les autres d'être ses enfants) qui me dérange :

Par rapport à l'aménagement que je compte faire dans cette partie du jardin, il est très mal placé. D'autant qu'il a pris ses aises au fil des années, et il encombre beaucoup. Donc, la pioche...

Si tu n'as rien de spécial à cultiver dans ce coin, tu coupes ton cotonéaster au ras du sol, et aussitôt tu recouvres la ou les plaies de taille, d'une bonne poignée de sulfate de fer. Si la souche est grosse, tu peux faire quelques trous dedans à la perceuse. L'arbuste va crever, et tu attends benoîtement que la souche pourrisse dans le sol, ça t'évitera de la sueur.
Tu peux toujours grattouiller autour de la souche pour mettre des fleurs par exemple, en attendant qu'elle disparaisse.

et dans les trous de perceuse, tu mets de l'ail...

Il paraît que c'est efficace, je n'ai jamais essayé.

Je note toutes vos astuces... Effectivement je n'ai pas l'intention de cultiver à cet endroit, mais de construire un muret... Quand j'aurai le temps.

Le bal des mariées se poursuit, après l'amandier, les pruniers sauvages et le cerisier, c'est le mirabellier qui a revêtu sa robe blanche.

Pendant ce temps, la bignone que j'avais sévèrement taillée commence à dévoiler ses bourgeons, idem pour le figuier, petit à petit le robinier se couvre de vert... Le jardin reprend vie, sans que je fasse quoi que ce soit.

Et les tulipes continuent à s'ouvrir, de belles rouges nous accueillent devant la maison.

avec les fleurs de robinier et de sureau, tu vas pouvoir faire des beignets et des crèpes !

J'avais déjà fait des beignets avec des fleurs de robinier, j'ignorais que cela se faisait avec celles de sureau... Mais il ne reste plus beaucoup de sureau dans le jardin.

Surtout ne te trompe pas de variété de sureau.
On doit en avoir 5 variétés en France, plusieurs sont toxiques.

En clafoutis c'est aussi très bon le robinier.
Cueillir les fleurs avant leur ouverture pour
qu'il y ait moins de bestioles dedans.
C'est délicieux.

On doit en avoir 5 variétés en France, plusieurs sont toxiques.
Il y a au moins le sureau hièble (ou yèble) qui est une plante herbacée qui pousse dans les lieux très humides, contrairement au sureau noir qui est un arbuste ou arbre (ça dépend de sa taille !).
Sur les catalogues et chez chez gens "branchouillés", la bignone s'appelle dorénavant campsis(radicans, pour les connaisseurs) ; je préfère de loin ses anciens noms populaires : jasmin de Virginie, parfois jasmin trompette ou encore trompette de Jéricho.

Pour moi aussi, les autres noms de la bignone me plaisent davantage, bien que je ne sois pas musicien. Surtout que ses fleurs en trompette sont vraiment caractéristiques !
Pour le sureau hièble, il me semble que ce n'est même pas un vrai sureau, d'un point de vue botanique, mais il peut être confondu à cause de ses baies. Cependant, il suffit de regarder l'arbre ou arbuste dans son ensemble pour que la confusion ne soit pas possible. Pour avoir vu les baies l'été dernier, je sais que c'est un sureau noir.
Mais bon, j'ai bien raccourci les sureaux, car ça avait poussé n'importe où dans le jardin... Désolé les oiseaux...

Un petit bonjour avec des tulipes rouges... Il doit y en avoir une dizaine qui ont éclos dans le jardin.

Si, sureau yéble (Sambucus ebulus) et sureau noir (Sambucus nigra ) sont apparemment de la même famille.
Bon, si on veut chipoter ebulus est de la famille caprifoliaceae et nigra de la famille adoxaceae, mais les deux appartiennent à l'ordre des dispacales.