Oui Jean-Luc, je pense que c'est un coup de bol, ceci dit, je ne pèse pas les différents ingrédients que je mets dans le trou, c'est fait au feeling.
La première année, j'ai fait ça pour tester, et elles se sont mieux développées (et ont eu le mildiou plus tard!) que celles que j'avais mis en pleine terre avec juste une poignée de terreau.
Je dois quand même concéder que j'ai de bonnes connaissances (théoriques) en cytologie et physiologie végétale (sans prétention aucune), et de bien comprendre les mécanismes de fonctionnement des méristèmes, stomates, de la photosynthèse, de comprendre la circulation vasculaire de la sève brute dans le xylème et de la sève élaborée dans le phloème ,de comprendre le fonctionnement des transporteurs qui permettent l’absorption racinaire. Je pense que ces connaissances sont autant de facteurs qui favorisent l'intuitivité lors des essais.
Alors, certes, je passe un quart d'heure à planter une tomate, mais ça vaut le coup si c'est pour la voir se développer très correctement pendant des mois.
A une époque, j'étais féru de ligne de fond (pour ceux à qui ça parle pas, ça consiste à placer des hameçons sur une plage à marée basse et à aller à chaque marée basse suivante chercher les poissons et remettre des appâts). Là aussi je passais un temps fou à placer mes lignes (sous les quolibets des anciens au début), mais au vu des résultats que j'obtenais, j'ai rapidement été accepté par le cercle restreint des frapadingues qui passent leur nuit sur la plage quel que soit le temps. Là aussi le fait d'avoir observé la courantologie de la plage, les appâts naturellement disponible, de connaître la façon dont s'alimentent les bars, de s'aligner sur les cycles lunaires, de préparer la ligne en fonction du substrat de la plage sont autant de facteurs qui permettent de maximiser ses chances.
En parlant de cycles lunaires, on essaie en tant que jardinier d'en tenir compte, mais en terme de pêche en mer l'influence est très forte (j'ai tout noté pendant des années en fonction du cycle lunaire
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