Mar 2 Juin 2015 10:24 par zebra
Le lierre (hedera helix) !
Un sujet très attachant auquel j'adhère complétement.
Pour commencer, un petit poème anonyme, trouvé sur le net.
Le lierre
Je m'attache ou je meure:
C'est le lierre.
Petite plante
Qui pousse
Comme un enfant,
Un peu envahissante,
Mais si jolie et si douce au toucher.
J'aime le lierre
Qui s'enroule autour des arbres,
S'accroche aux vieilles pierres comme un damné.
J'aime le lierre et la constance de sa couleur.
C'est vrai que lierre est sujet à controverse, comme toute chose en ce monde, il a ses avantages et ses inconvénients et c'est "la dose qui fait le poison".
C'est une plante bizarre. Avez vous remarqué que la forme de ses feuilles varie selon leur place ? Celles qui se trouvent sur les tiges sont palmées, tandis que celles qui sont sur les rameaux portant des fructifications sont ovales, un peu en forme de coeur.
C'est un prof de sixième qui nous avait fait observer ça !
Un voisin , dendrologue de son état, m'avait appris (je me plaignais de ne pouvoir faire pousser quelques plantes en sous bois de pin maritime, pourtant très ensoleillé) que le lierre émet des substances inhibantes pour les autres plantes. Cela confirmerait la citation de Linquat à propos des bactéries ou des chamipgnons.
Dans les avantages, il faut ajouter que les baies sont une nourriture appréciable et appréciée pour les oiseaux.
Inconvénients : ils propagent le lierre avec leurs fientes, il devient alors envahissant. De surcroît celles-ci tachent terriblement partout où elles tombent.
Je n'ai pas observé par contre que le lierre maintenait l'humidité là où il pousse, que ce soit sur les arbres ou sur les murs où sa présence est parfois désastreuse.
J'ai réussi à me débarasser du lierre qui envahissait une clôture mitoyenne et qui résistait à l'arrachage, en employant mon désherbeur thermique.
Je pense que si on le laisse croître sur les arbres avec modération, ça ne peut pas faire de mal et ça apporte un peu de variété.
Carpe diem quam minimam credula postero.