Échec total !Après 2 semaines, voyant des plantules se développer, mais apparemment pas au dessus des tubercules, j'ai décidé d'en avoir le cœur net et j'ai donc sorti les tubercules.
Comme c'était probable : échec complet !
Il semble bien que toutes (ou quasiment toutes) les graines aient été expulsées de leur logement dans le tubercule.
En effet le terreau sortait du sac et il n'y avait aucune raison de se retrouver avec toutes ces plantules. Pour confirmer la chose, le même terreau mis dans le même environnement pour une expérience de bouture de piments (pour les hiverner si ça marche) n'a donné naissance à aucune plante.
La seule hypothèse raisonnable pour expliquer tous ces jeunes plants autour des tubercules de PdT est que les graines on été expulsées de la PdT très tôt dans le processus; ce n'est pas la croissance de leur première racine qui les a poussé dehors car l’extrémité de cette racine serait encore dans ou tout contre le tubercule, or ces racines n'y sont pas.
Plutôt qu'une manifestation de xénophobie (les étrangers dehors !)
, je pense que c'est le processus de "fermentation" du tubercule (
qui les fait se fendre en répandant une sorte de purée liquide venant du cœur) qui a augmenté la pression et en a mécaniquement chassé les graines. Nota : les petites racines de PdT autour du tubercule commençaient à peine à se développer (<4 cm).
Le processus quasi miraculeux d’absorption/fusion des racines naissantes des tomates à peine germées dans la plante de PdT se développant à partir du tubercule (donc à la fois semis et greffe) n'a pas eu lieu.
Bien évidement pour être scientifique il faudrait commencer par ne pas prendre des patates du commerce, probablement traitées, et répéter l'expérience en faisant varier les conditions (notamment la profondeur de la graine dans le tubercule), mais, pour moi, les résultats de l'expérimentation sont suffisants pour me dissuader de pousser plus loin dans cette direction. Je pense que ceux, sur Internet qui mentionnent cette méthode l'ont fantasmée, ou ont mal interprété leurs lectures et répercuté leur contre-sens.
Si on veut greffer de la tomate sur de la pomme de terre, il faut en revenir aux méthodes classiques de greffe sur tige (cf. celle présentée par Ambiorix).
Comme ce n'était pas l'obtention d'une "potomate" qui me motivait, mes greffes 2014 seront classiques et pas sur PdT.