LA PAGAILLE DES BEAUX TÂTÉS SAISON 4

Le printemps, peut-être pas, mais une grosse remise en question, oui !

Merci pour ce reportage qui me fait découvrir cette plante que je ne connaissais pas, la pétasite ; en plus ça se mange.

Quand même, servir de cobaye pour goûter une nouvelle plante.....

Mon Dieu ! Et si ton homme et le chat avaient mangé de la pétasite en trop grosse quantité !

et oui………tous ceux qui connaissent Delphes, ont plusieurs fois servis de cobaye gastronomique…… …………mais on s'en fout, on se régale et on rigole bien……

Je viens de passer grâce à toi un moment délicieux, ça à l'air vraiment joli chez toi, j'aime cette campagne, et moi aussi il me plaît bien le petit mur de pierres... et puis je viens de découvrir "croc-ortie", un truc de dingue, je sens que je vais bientôt me lancer dans la dégustation ! J'irai mollo sur la moutarde peut-être pour que "jolie fleur", ma fille, puisse l'apprécier.

Sinon, dans la veine du croqu'ortie, tu rajoutes 2 œufs, et tu mets ça sur une pâte brisée, ça fait une quiche

Delphes, quand je vous voi, toi et Cath'Pazou, je me dis que c'est incroyable le nombre de plantes sauvages qui se mangent

Moi, on m'a toujours appris à me méfier de tout (bon, il faut dire que si j'ai bien compris, mes parents ont été témoins de quelques soucis suite à la consommation de plantes sauvages ).

Celà dit, j'ai l'impression que chez nous, il y a peu de variétés.... peut être la conséquence de tous les désherbagess chimique et intensif de notre belle région agricole...

Tu n'imagines pas tout ce qu'on peut trouver dès l'instant qu'on commence à ouvrir les yeux dessus. Je pense que par chez toi on trouve encore des haies, alors d'ici peu tu auras les respounchous et le houblon. Enfin d'ici peu , en temps normal on commence à en trouver dans la 2eme 15aine d'avril, mais avec notre météo actuelle...
Bien vu la quiche, ça fait partie des tests que je compte faire cette année, et dont je ne manquerai pas de vous faire part.

point de haies autour de chez moi....

enfin, si on exclue celle que je suis en train de refaire autour de mon minuscule bout de jardin, et celles que mon père plante dans son champ (qui ne sera bientôt plus qu'un labyrinthe de haie si ça continue! )

Du coup, peu de plantes sauvages.....

Bonjour Delphes par des amis qui vivent dans le sud j'entends souvent parler de respounchous sans savoir exactement à quelle plante cela correspond si tu as son nom latin j'arriverai à la connaitre avec certitude. J'utilise la pétasite en vase elle se conserve facilement une semaine mais je ne la mange pas.

les respounchous sont des asperges sauvages à ne pas confondre avec les ornithogales communément appelés aussi asperges des bois mais qui n'est pas un asparagus comme les "respounchous"appelés ainsi dans le sud

Selon WIKI

Le tamier commun ou herbe aux femmes battues (Dioscorea communis), est une espèce de plantes grimpantes monocotylédones de la famille des ignames Dioscoreaceae.
Elle est commune en Europe, en Asie et dans le Nord de l'Afrique, régions dont elle est originaire.
Elle est parfois appelée haut liseron, racine-vierge, raisin du Diable, sceau de Notre-Dame ou vigne noire. Dans le sud de la France, elle est couramment désignée par son nom occitan « reponchon »1 (qui se prononce répountsou) ou « ré(s)pountchou ».
Attention, ne pas faire de confusion avec la Bryone dioïque d'aspect approchant mais toxique.

tu as absolument raison ,
nous avons des amis dans le sud près de montauban qui appellent responchous les asperges (asparagus) mais ce n'est pas ça je viens de vérifier .En fait il faut toujours se méfier des termes locaux et toujours utiliser et se fier le nom latin.

Et sinon tu vas voir là.
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Je rends grâce à mon Castor et à ma Puce de me suivre dans mes délires. Le samedi comme beaucoup de gens je fais les courses. A midi, alors que j’étais en train de préparer la liste des commissions, je me demandais quel était le moment le plus opportun pour commencer mon expérience d’autarcie. De mémoire, Barbara Kingsolver a commencé son expérience au mois d’avril, avec les asperges. Je réfléchissais aux plantes qu’il était possible de trouver en ce moment, et je me suis rendu compte qu’entre l’ail des ours, les pissenlits, les orties et la mauve, il y avait de quoi faire des repas variés. J’ai donc proposé à mon homme de ne pas acheter de légumes cette semaine et de manger ce que je trouverai. Accordé par le Castor, mais pas par la Puce qui n’aime pas les pissenlits ni la mâche qui selon elle porte bien son nom. Je lui achète donc des carottes pour remplacer notre salade de pissenlit du soir.

Ma cueillette du samedi.

L’ail des ours c’est pour faire des réserves de pesto et de lasagnes. Le tussilage c’est pour goûter sauté au beurre selon une recette de Couplan. Nous avons tous gouté, y compris la Puce et elle a mangé son assiette jusqu’au bout !!! Tout ça pour conclure par un mouairf ! général. Je suppose que j’ai cueilli des fleurs trop avancées, et qu’il faut les consommer à l’état de bouton, mais le temps de les voir, de réaliser que c’en est, et de revenir les cueillir, c’était trop tard. A présent que je sais où elles poussent j’y retournerai l’an prochain suffisamment tôt pour refaire l’expérience.

Dimanche soir, j’ai testé la quiche suggérée par Raksha, mais commeil y a encore peu d’orties, j’ai fait un mélange ortie-oseille-stellaire. Le tout sans œuf parce que la Puce n’aime pas ça. Conclusion : à refaire, c’est délicieux et relativement vite préparé.

Et pour Raksha, je suis descendue dans mon jardin pas pour le romarin puisqu’il crève tous les hivers, mais pour classifier ce qu’on peut trouver en ce moment. Je n’ai pas forcément encore tout gouté, et il y a certaines plantes qui ne me font pas envie, mais je vous les montre quand même.

Pissenlit.

Mon homme dit que ça ne sert à rien d’essayer de faire de la laitue de fin d’hiver, autant manger des pissenlits, en plus c’est bon. Je ne sais plus trop où j’ai lu que dans certains endroits ils mangent aussi la racine(non, non, pas là où vous pensez), à essayer.

Stellaire.

D’après Couplan c’est la meilleure de toutes ; je demande à voir. A savoir que c’est une bénédiction de l’avoir dans son jardin, car elle indique une terre très équilibrée en nutriments.

Mauve .

Pas encore la pleine saison, mais c’est très doux au gout, et je pense que ça doit bien caler l’estomac, vu sa richesse en mucilage.

Mâche.
Celle-ci je pense que c’est un ressemis,

celle-là doit être sauvage.


Plantain.

Mais c'est pas très bon. Je préfère m'en servir contre les piqûres.

Lierre terrestre.

Pas encore gouté.

Primevère.

Les jeunes feuilles font de très délicates salades.

Lapsane.

Celle-là je l’aime beaucoup pas tant pour son gout que pour sa beauté.

Ortie,

La saison débute à peine, mais si on la cueille régulièrement, elle peut durer jusqu’à l’automne.

Rumex petite oseille ??? je n’en suis pas totalement sûre.


D’ici une quinzaine, en plus de ces plantes, apparaitront cardamine et salsifis des prés, coquelicot, égopode, berce, qui à ma connaissance poussent dans tous les jardins, et asperge des bois, angélique, respounchous, houblon, pousses de renouée et consort en forêt ou au bord des haies et des points d’eau.

Finalement, le 5 avril semble être une bonne date pour commencer le jeu.

quand je vois tes plantes, je me dis qu'on doit vraiment avoir le même type de terre, car effectivement, j'ai les mêmes chez moi.....

Pour "jouer le jeu", je ne me sens pas encore suffisamment curieuse pour proposer ça à ma petite famille, et même me l'infliger moi même! bon, à part pissenlit et orties qui sont déjà dans la "consommation courante" ou presque.

Par contre, je suis ton post avec intérêt pour au moins "ouvrir les yeux" sur ces plantes, et ferai mes expériences petit à petit, au fur et à mesure que je le sens!

Mais si je veux quand même manger des trucs « civilisés », il faut tout de même que je m’affole pour préparer mes planches, planter, semer, tout ça quoi. Ce printemps est désespérant ; mes tomates germent à peine, les choux, les salades refusent obstinément de sortir, et mon ail n’en peut plus de sortir des godets dans lesquels je les ai planté en attendant des cieux plus cléments. Quant aux oignons et aux pommes de terre, ils sont toujours dans leurs sachets, et ils risquent d’y rester encore un petit moment.

Dimanche dernier, nous avons eu une demi-après midi à peu près ensoleillée. Je suis donc partie au paradis avec la grelinette pour préparer le terrain pour l’ail, ce qui est l’urgence absolue. Le terrain dédié pour ça est juste devant les ruches que nous avons récupérées chez beau Papa le mois dernier, à environ 5 mètres. Elles étaient toutes sorties prendre le soleil sur la plage d’envol. J’ai commencé à greliner. Au bout de 15 minutes, une abeille est venue tourner autour de moi, puis elle est repartie. J’ai continué à travailler quelques minutes, et elle est revenue en volant avec un son beaucoup plus aigu… pas bon signe du tout, c’est un peu genre « vos papiers ! » et comme je ne les avait pas, elle m’a dit « circulez ! allez circulez! » à sa façon : elle a commencé à me tourner autour en resserrant les tours et en se jetant sur moi toujours avec ce son très aigu, annonciateur de piqûre. J’ai lâché la grelinette, je me suis éloignée d’une dizaine de mètres et je me suis arrêtée. Juste le temps de reprendre mon souffle, et la sentinelle a recommencé son manège. Elle m’a proprement raccompagnée jusqu’à la sortie du champ.

Ce week-end, l’ail ne pouvait plus attendre et je n’avais pas trouvé de lieu de remplacement, ce devait donc être près des ruches ; j’en ai replanté le tiers le samedi, sans être dérangée puisque compte tenu du froid et du ciel bas, elles étaient restées bien au chaud chez elles. Et j’ai voulu faire le reste dimanche après-midi. Ce que j’avais greliné était suffisant pour planter tout l’ail. J’avais prévu de passer un coup de serfouette pour ouvrir le sillon, de placer toutes les gousses en terre et de tout reboucher. Au sixième godet, l’abeille sentinelle s’est pointée avec son vol aigu et je suis partie en courant.

J’ai commencé à m’énerver : c’est pas possible, je dois planter cet ail nom de nom ! c’est pas une abeille qui va m’en empêcher!!! Donc je me suis fait un turban avec mon écharpe et j’y suis retournée. J’ai fait un grand détour pour éviter de passer devant les ruches, j’ai laissé tomber la serfouette au profit de la petite pelle, je me suis mise à 4 pattes et j’ai recommencé à planter godet par godet, la peur au ventre, l’oreille aux aguets, redoutant d’entendre le « vol en piqué ». Quand je devais me relever, je me faisais la plus petite possible, toute recroquevillée, dans la position la plus humble, voulant dire «ne regardez pas, je ne suis pas dangereuse », quand je plantais en fin de rang, c’est-à-dire près des ruches, j’étais pratiquement à plat ventre!

Et de temps à autre, j’ai vu l’abeille sentinelle tourner autour de moi, faire des virages super serré, mais avec moins d’agressivité que les autres fois. Je pense qu’elle devait être morte de rire de me voir ramper pour mettre un caïeux de plus, avec mon turban sur la tête.

Je me demande si ce n’était pas une façon de faire connaissance. Peut-être qu’à présent elles me laisseront tranquille et que je pourrai m’en occuper.

Merci DELPHES pour ces photos.... tu viens de mettre un nom sur ces plantes qui envahissent aussi mes planches et si je ne me trompe pas, ce sont des plantes qui aiment les sols argileux ... non ?
Mais comme RAKSHA, à part orties et pissenlits, j'ose pas les manger