Bonjour Peyo,
Habitant pas loin de chez toi
(20 km environ) , j'ai trouvé ceci qui peu peut-être t'intéresser
http://www.quercy.net/geologie/paysage.htmlLes causses du Quercy forment un ensemble de plateaux calcaires, s'étendent sur environ 8000 km2, traversés par les vallées de la Dordogne et du Lot. Celles-ci individualisent, du Nord au Sud, les causses de Martel, de Gramat et de Limogne. Ce dernier, se prolonge en Tarn-et-Garonne, jusqu'au massif de la Grésigne.
Ce sont des reliefs karstiques typiques, taraudés par d'innombrables cloups (dolines) et igues (gouffres). Dans les environs de Flaujac-Gare, Caniac-du-Causse et de Beauregard, on peut compter jusqu'à 30 dolines au km2.Ils sont entaillés par de longues vallées à écoulements épisodiques, telle la vallée de la Dame sur le causse de Gramat ou les vallées de la Valse et de la Joyeuse sur le causse de Limogne. Ici les écoulements sont souvent collectés par des ruisseaux souterrains à l'origine de puissantes émergences comme les sources du Blagour, de l'Ouysse, la Fontaine des Chartreux ou le gour de Lantouy.
L'entablement calcaire des
causses du Quercy, constitué principalement par
des calcaires et des dolomies du Jurassique moyen et supérieur, supporte localement des formations superficielles tertiaires, qui donne un caractère propre à chaque causse. Le causse de Martel a piégé, dans de vastes cuvettes, des formations détritiques argilo-sableuses à l'origine de sols fertiles supportant cultures et forêts. Le causse de Limogne est partiellement couvert, aux environs de Bach et de Vaylats, par un important manteau de formations argilo-marneuses tertiaires qui favorise une couverture végétale contrastée. Ce caractère le distingue du Causse de Limogne septentrional, beaucoup plus aride.
L'étude des structures sédimentaires et la minéralogie montre que cet épandage a trouvé son origine dans l'érosion du socle du Massif central (C. Grignac, 1983). Rapidement, à l'Ouest du méridien de Cahors, cet ensemble sédimentaire passe latéralement à des formations lagunaires comparables à la dolomie de Carcans (définie par les géologues pétroliers en Médoc).