Activo Tomo
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Localisation: entre Nîmes et Alés
les méthodes de compostage
Je vous donne les définitions de ces méthodes de compostage.
1- le compostage simple.
(à froid. L’élévation de la température est généralement faible et de courte durée)
Il se divise en deux méthodes.
La première est appelée " passive". On entasse les entrants, sans plus de formalité, au fur et a mesure.
On ne retourne le tas que lorsque l'on prélève du compost.
La seconde est appelée "active". Idem que la passive mais en essayant, sommairement, de respecter le ratio C/N.
un ou deux retournement sont pratiqués pendant la maturation.
2- le compostage avancé.
(à chaud. Avec une importante élévation de la température sur un lapse de temps plus long).
(Celui que je pratique le plus souvent).
Les tas sont montés en une seule fois. Le ratio C/N est respecté (autant que faire ce peut). L'humidité et la montée en température sont surveiller et gérer. Le tas est retourné plusieurs fois pendant le processus.
3- le compostage professionnel.
Identique au précédent mais avec de plus gros volume et avec plus de rigueur.
(Les intrants sont analysés et le compost aussi pendant toute sa phase de transformation).
Les intrants carnés et laitiers y sont admis ainsi que divers autres non admissible en compostage simple ou avancé.
Les intrants carnés et laitiers peuvent entrés dans le compostage avancé si celui ci est parfaitement géré.
4- le compostage de surface ou compostage en place.
(à froid, aucune élévation de la température).
Les déchets de jardin et de cuisine sont étalés à même les surfaces de culture au fur et à mesure de leurs disponibilités sans incorporation.
Ceci avec ou sans culture en place. Du fumier peut être apporté mais sera pré-composté avant
(pas obligatoire mais fortement conseiller essentiellement pour des raisons sanitaire)
l’ensemble sera couvert avec de la paille, du broyat de bois type BRF, ect…
5- le lombricompostage ou vermicompostage.
Se pratique dans des lombricomposteurs sous l’action des vers dit de fumier.
6- le compostage bokashi.
Se pratique dans des seaux ou autre sous l’action des Ems.
Le vocabulaire de base du compostage. (à compléter)
La respiration, c’est la phase aérobie (en présence d'oxygène)
La fermentation, c’est la phase anaérobie (en absence d'oxygène)
La putréfaction (pas bon, ça pourri)
Les intrants (les matériaux qui entre dans le composteur)
Les déchets verts (ce sont les intrants riches en azote, mous et humides)
Les déchets bruns (ce sont les intrants riches en carbone, durs et secs)
Les déchets merdiques (ce sont ceux qui n’ont rien à faire dans un compost même si ceux-ci sont parfois utilisables au potager. La cendre, par exemple)
Le ratio C/N (c’est le ration carbone/azote. En clair, c’est la quantité de carbone présent dans un intrant, ou un compost, par rapport à l’azote présente. Pour une « décomposition » optimum, ce ration doit avoisiner les 30/1.
30 unités de carbone pour 1 unité d’azote)
La phase thermophile (c’est la phase où le tas monte en température.
C’est une phase aérobie directement liée à la « respiration »)
La maturation (intervient après la phase thermophile. C’est le moment où le tas est colonisé par les insectes,
vers, champignons, algues, ect… pour transformer le tout et donner au compost sont aspect grumeleux)
Compost demi-mûr ou compost jeune (c’est le compost après la phase thermophile pratiqué dans la méthode de compostage avancé. Les intrants y sont encore reconnaissables mais ont pris une teinte brune)
Compost mûr (c’est le compost en fin de maturation. Il est grumeleux, stable, incapable de brûler de jeunes racines)
Compost trop mûr ou dépasser (c’est de la terre, n’a plus aucun intérêt)
Accélérateur de compost (produit purement commercial qui n’a pas d’intérêt.
Peut être remplacé, si besoin est, par de l’urine ou du sang séché)
Aérateur de compost (outil permettant l’aération du tas sans retournement ni réel brassage.
Intéressant pour faire évoluer la méthode de compostage simple)
Taux d’humidité (pour que le processus de compostage se fasse dans de bonnes conditions,
le tas doit être constamment humide mais ne jamais être trempé)
Compost de ferme (compost issus de fumier, seul ou en mélange avec d’autre type de fumier et /ou des déchets de jardin
et de cuisine)
Compost domestique (compost issus des déchets de jardin et/ou de cuisine sans apport de fumier)
Compost industriel ou compost vert (compost issus des plates-formes de compostage.
Les intrants qui le composent peuvent fortement variés d’une région à l’autre)
Compost de BRF (compost obtenu avec du BRF (Bois raméal fragmenté))
Le lombricompost ou vermicompost (compost produit, en intérieur ou hors gel, par les vers de compost,
appelés aussi vers de fumier. Les deux espèces principales sont Eisenia foetida et Eisenia Andreï )
Compost bokashi (compost produit par les Ems (Efficaces micro organismes) à partir des déchets de cuisine.
Ce compost est produit en seau fermé, en intérieur, sans ajout de déchets brun)