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le carpocapse du pommier
Reçu par Univers nature
09-08-2008
Un nouveau procédé pour éviter les pommes et poires véreuses
Le principal ravageur des pommes et des poires est la larve d’un petit papillon nocturne, le carpocapse (Cydia pomonella L.). Celle-ci pénètre à l’intérieur du fruit à partir printemps pour s’y nourrir et s’y développer, puis, avant de passer au stade ultérieur de son développement, elle le quitte. Entre-temps le fruit a été creusé de galeries, le rendant impropre à sa commercialisation.
A côté des insecticides traditionnels, plusieurs techniques de lutte biologique cohabitent et pourraient recevoir prochainement le renfort d'un nouveau procédé qui s'utilise en pulvérisation. Mis au point par des chercheurs de l'université d'Erlangen-Nuremberg, le traitement vise à inoculer un virus, considéré inoffensif pour les autres animaux, aux larves du carpocapse pour lesquelles il est mortel.
Pour ce faire, les scientifiques ont "emballé" le virus dans une "capsule" qui a un double rôle : le premier étant de le protéger des rayons UV qui le détruiraient, le second de le rendre appétissant aux larves de carpocapses grâce à des substances.
Aujourd'hui, selon les chercheurs, le produit présenterait une efficacité comparable aux pesticides, sans leurs inconvénients.
Alors que la phase commerciale devrait rapidement intervenir, espérons toutefois que la dissémination en grande quantité du dit virus ne verra pas apparaître des effets non-prévus, comme on l'a vu, par exemple, en recourant à des lâchers massifs de coccinelles asiatiques, lesquelles sont en train de supplanter les espèces indigènes (1).
Pascal Farcy
09-08-2008
Un nouveau procédé pour éviter les pommes et poires véreuses
Le principal ravageur des pommes et des poires est la larve d’un petit papillon nocturne, le carpocapse (Cydia pomonella L.). Celle-ci pénètre à l’intérieur du fruit à partir printemps pour s’y nourrir et s’y développer, puis, avant de passer au stade ultérieur de son développement, elle le quitte. Entre-temps le fruit a été creusé de galeries, le rendant impropre à sa commercialisation.
A côté des insecticides traditionnels, plusieurs techniques de lutte biologique cohabitent et pourraient recevoir prochainement le renfort d'un nouveau procédé qui s'utilise en pulvérisation. Mis au point par des chercheurs de l'université d'Erlangen-Nuremberg, le traitement vise à inoculer un virus, considéré inoffensif pour les autres animaux, aux larves du carpocapse pour lesquelles il est mortel.
Pour ce faire, les scientifiques ont "emballé" le virus dans une "capsule" qui a un double rôle : le premier étant de le protéger des rayons UV qui le détruiraient, le second de le rendre appétissant aux larves de carpocapses grâce à des substances.
Aujourd'hui, selon les chercheurs, le produit présenterait une efficacité comparable aux pesticides, sans leurs inconvénients.
Alors que la phase commerciale devrait rapidement intervenir, espérons toutefois que la dissémination en grande quantité du dit virus ne verra pas apparaître des effets non-prévus, comme on l'a vu, par exemple, en recourant à des lâchers massifs de coccinelles asiatiques, lesquelles sont en train de supplanter les espèces indigènes (1).
Pascal Farcy
Toujours vrai ---
le monde est dangereux à vivre! - non pas tant à cause de ceux qui font le mal, - mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
De : Albert Einstein
le monde est dangereux à vivre! - non pas tant à cause de ceux qui font le mal, - mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
De : Albert Einstein