Bonjour, merci pour votre soutien, je vais tâcher de répondre à tous.
Tout d'abord, Marc, respect, tu pêches de l'abeille bourdon comme je pêche d'un ponton, dois je en conclure que c'est ton lieu de travail ou que tu as eu la chance d'y être invité? Mais quoi qu'il en soit j'imagine qu'avec le projo du remorqueur, la pêche a du être miraculeuse!
Pour en revenir à ma couche chaude, effectivement (matou, hey-ya-to) les graines ont brûlé, aucune n'a germé depuis, pourtant, je surveillais la température régulièrement (y compris tard le soir), j'avoue qu'une fois la T°C est montée à 33°C, j'imagine que c'est à ce moment que l'irréversible s'est produit. Mais ma couche chaude est loin d'être inutile elle réchauffe la serre et a déjà certainement évité un coup de froid au pomme de terre cette nuit, et le but est essentiellement de permettre aux plants germées d'avoir les racines au chaud (20 à 23 °C au fond des godets) et la verdure au soleil (ou du moins à la lumière).
Comme quoi c'est bien de tester par soi-même, puisque tu m'apprends, skylobo qu'on peut utiliser du fumier frais au pied des plants de tomates!!! Mince alors, moi qui stocke des tas de fumiers un peu partout. J'ai toujours lu et entendu que le fumier frais (de cheval uniquement) pouvait "griller" les racines. Mais je vais m'empresser de tester le plus tôt possible l'effet du fumier frais. Merci d'avance si ça fonctionne (et je n'en doute pas si tu me l'affirmes), tu vas changer l'aspect de mon terrain
Merci Mogui pour ce partage d'expérience, je vais tester un substrat plus acide et essayer de les faire tremper auparavant (il me reste même du purin d'ortie de l'année dernière pour les tremper, mais mes narines appréhendent un peu le moment où je vais ouvrir le bidon).
Cependant ce que j'ai clairement observé concernant la perte de la graine par les cotylèdons, c'est que ça se fait d'autant plus facilement que l'atmosphère est humide (ce qui était le cas dans mes bouteilles). Lorsque le tégument de la graine est sec, les cotylédons ont beaucoup de mal à se dégager, la dessiccation de la graine offre trop de résistance à la poussée des cotylédons.
Les prochains tests? Lors du repiquage, j'ai préparé des lots de plants que je vais placer dans des godets contenant différents substrats (en jonglant avec fumier, terreau, cendre, terre, compost) pour essayer de voir quel mélange contribue le mieux à fortifier les plantes. Et, évidemment, je m'empresserai de tester avec du fumier frais.
Je termine en te rassurant heidi, je n'ai pas enseveli mon thermomètre sous 50 cm de fumier de cheval, peut-être est-ce une façon de me demander si je continue à surveiller la température, auquel cas je réponds par l'affirmatif. Mais sous les bacs la température dépasse encore les 55°C, c'est pas compliqué : quand je débâche, ça fume, et je ne pouvais pas tenir en main une planche que j'avais placée sous les bacs pour les caler.
Au plaisir de partager de nouvelles expériences...