Fiches techniques

FICHE N° 7


LA MOSAÏQUE DE LA TOMATE


Agent pathogène : virus de la Mosaïque du tabac


SYMPTÔMES

• En début d’attaque : les nervures s’éclaircissent dans un premier temps, puis apparition de marbrure ou mosaïque en plaques vertes, blanches ou jaunes.
• En cours et fin d’évolution : la croissance s’altère, les feuilles se recroquevillent et chute des fleurs. Les fruits peuvent avoir des défauts de coloration par endroits avec apparitions de brunissements tissulaires.

Confusion possible avec le virus de la Mosaïque du concombre sur feuille, et avec la marbrure non parasitaire sur fruit.


CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DU VIRUS

• La transmission se fait par contact manuel, les outils, la graine, l’eau.
• Se développe plus facilement sous serre.
• Il se conserve dans les débris végétaux, les terreaux, le sol.
• Le virus peut être inactivé dans les graines par chauffage à 80° C durant 24 heures.


METHODES DE LUTTES

• Méthodes culturales

o Utilisation de graines saines.
o Rotation longue des cultures.
o Elimination des débris végétaux en fin de culture, les brûler.

• Lutte génétique

o Il existe des variétés résistantes.

• Lutte biologique

o Désinfection du sol par solarisation ainsi que les substrats de semis et transplantation.
o Désinfection des mains et des outils après travail sur une parcelle infestée.

[Craonne]

Pfffffffff, jamais encore vu chez moi, heureusement... Mais il y a tellement de cochonneries qui sont prêtes à fondre sur nos belles, comme tu dis...

FICHE N°8


LA MOSAIQUE NECROTIQUE DE LA TOMATE

Agent pathogène : virus de la Mosaïque de la luzerne


SYMPTÔMES

• En début d’attaque : Apparition de marbrures, mosaïques avec des taches nécrotiques brunes sur les feuilles, généralement au niveau apical. Les symptômes apparaissent également au niveau des folioles en commençant par la base.

• En cours et fin d’évolution : les taches nécrotiques se rejoignent. La nécrose peut détruire complètement les bourgeons apicaux ainsi que les très jeunes feuilles. L’évolution se poursuit le long des rameaux et la tige principale.

Sont détruites aussi les fleurs. Les fruits déjà noués lors de l’évolution nécrotique ont un développement limité. On observe sur l’épiderme des macules brunes.
Sur les feuilles à venir on peut parfois observer une mosaïque de larges plages jaunes.

Confusion possible avec le virus de la Mosaïque du concombre sur feuille, et avec le Mildiou sur fruit.


CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DU VIRUS.

• La transmission se fait par les pucerons, genre Myzus persicae (puceron vert du pêcher) et Aphis gossypii (puceron du melon).


METHODES DE LUTTES.

On rencontre ce virus sur de très nombreuses plantes, et il ne devient grave pour une culture que très rarement.
Essentiellement, la lutte repose sur des mesures de préventions relatives à l’apparition des pucerons.

Saluts les Tomis !!

Je reprends sous très peu la suite des fiches techniques...histoire de remettre un peu de baume au cœur au cœur de ce forum !!

A se lire tout un chacun

Ginko

merci pour ces fiches

[Craonne]

Merci Ginko...

FICHE N°9


LA MABRURE DE LA TOMATE


Agent pathogène : virus Y de la pomme de terre


SYMPTOMES

. Apparition de marbrure relativement discrète au début, sur les jeunes feuilles. Elle passe souvent inaperçue.

. Elle évolue vers des nécroses sur la totalité des feuilles, les tiges et les fruits.


CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DU VIRUS

. La transmission de ce phytovirus se fait par l'intermédiaire de pucerons dont plusieurs espèces sont le vecteur. Parmi les principales espèces on constate Myzus persicae et Aphis gossyii.
. Ce virus ne se retrouve pratiquement que sur les Solanacées cultivées ou spontanées.


CONFUSIONS POSSIBLES

. La marbrure de la tomate ressemble beaucoup à celle du concombre et du tabac.



METHODES DE LUTTES

Il n'existe aucune mesure préventive réellement efficace pour lutter contre ces attaques de pucerons. On peut toutefois tenter de limiter les transmissions :

- en protégeant les cultures par des filets grillagés fins
- en éliminant certaines herbes qui assurent la conservation hivernale du virus tels que la douce amère (Solanum dulcamara) et la morelle noire (Solanum nigrum), en été le pourpier (Potulaca oleracea).