En climat alpin également
, mais au nord du lac Léman, à 550m d'altitude, même sous abri en plastique, pour des plants installés durant la seconde quinzaine de mai, j'ai pour habitude de considérer que les fleurs éclosant après le début août ne donneront plus que vraisemblablement pas de fruits mûrs.
A ma connaissance, mais cela dépend des sortes, du climat, de la météo, la maturité a besoin d'un mois à deux mois (moyenne un mois et demi), après la floraison. En général j'étête en conséquence mes plants de tomates au-dessus du quatrième ou cinquième bouquet de fleurs, selon la croissance de la plante. On peut certes finir de faire mûrir des tomates résiduelles à l'intérieur au chaud
, mais le résultat affecte plus la coleur du fruit et sa fermté que sa douceur intrinséque.
Les tomates vertes non mûres, mais suffisamment avancée peuvent par contre être utilisée pour faire de la confiture ou des conserves en saumur ou dans le vinaigre, si l'on est amateur du genre...
Après le 15 septembre, nous avons parfois un bel été indien
, mais cela n'est pas toujours gagné
. Sur octobre, malgré de beaux jours, mais qui raccourcissent très vite, les maturations sont très lentes et languissantes, surtout pour les tomates tardives. On arrive tout au plus à cette époque à parachever le mûrissement des tomates précoces, voire des tomates cerises.